En 2018, la maison de santé Marie Galène fête plusieurs anniversaires dont les trente ans de son unité de soins palliatifs, la première créée sur Bordeaux.

Quatre anniversaires… Les réjouissances se bousculent cette année à la maison Marie Galène : « Cela fait partie de nos missions d’organiser des événements pour nous rassembler », explique  Michelle Rustichelli, la directrice, qui a tenu à célébrer cette année quatre dates fondatrice dans l’histoire l’établissement.

30 ans de la première unité de soins palliatifs sur Bordeaux

Il y a trente ans, le département de la Gironde ne comptait encore aucun service de soins palliatifs. La maison des Dames du calvaire ouvre alors la première unité sur Bordeaux, avant même le CHU : « C’était une initiative pionnière. Elle correspondait parfaitement à la vocation de cette fondation qui a accueilli sa première patiente mise hors du système hospitalier en 1906. »

15 ans de son Equipe Mobile de Soins Palliatifs

Quinze ans plus tard, cette expérience fait naître une équipe mobile de soins palliatifs : « Elle intervient dans nos services mais aussi à l’extérieur de l’établissement. Nous avons passé des conventions avec plusieurs structures des environs. C’est l’une de nos originalités. » L’équipe compte deux médecins, trois infirmières, une assistante sociale et une psychologue.

10 ans de son Service SSR de prise en charge des Tumeurs Cérébrales

En 2008, Marie-Galène décide de créer une unité spécifique pour les malades atteints de tumeur cérébrale. Elle représente 6 lits au sein du pôle de soins de suite et de réadaptation qui compte 58 places au total. Le reste concerne la gériatrie (20 lits) et les polypathologies médico-chirurgicales (32 lits) : « Ce sont des patients plus jeunes que les autres avec une durée de prise en charge souvent plus longue. Nous avons maintenant assez de recul pour les accompagner de façon très fine. »

5 ans de son Service Hôpital de Jour

La pratique fait émerger de nouveaux besoins : « Nous nous sommes rendu compte que quand ces malades rentraient chez eux, il y avait des difficultés récurrentes s’ils rencontraient des soucis. Par exemple, il était impossible de les admettre en urgence le week-end. » Voilà cinq ans, Marie Galène inaugure donc un hôpital de jour : « Cela permet de fluidifier le parcours du patient. »

Accueillir le patient au bon endroit au bon moment

30 ans, 15 ans, 10 ans, 5 ans… Cette série de jubilés témoigne de la dynamique de l’établissement. Elle dit aussi la volonté d’offrir un accueil adapté à chaque situation : « Pour moi, c’est très important d’élargir la palette pour accueillir le patient au bon endroit au bon moment. Il ne faut pas aller trop vite. L’accompagnement doit être évolutif pour permettre à chaque personne d’avancer progressivement dans son cheminement, voire jusqu’à sa fin de vie. »

Prochaine étape ? « Nous aimerions monter une maison de répit pour permettre aux aidants de se reposer un peu quand les patients restent à domicile. »